Croire ou ne pas croire en la Magie

Croire ou ne pas croire en la Magie


Dans un monde matérialiste, où le succès se mesure à la fortune accumulée et la réussite sociale, il paraît déplacé d’évoquer la Magie comme un outil d’action positif dans notre existence quotidienne. Pourtant, en dépit de ce quotidien dans lequel nous gardons les pieds bien ancrés, il nous arrive de faire des petits gestes sans conséquence, plutôt par « conditionnement », que par action réfléchie, des petits gestes dont nous pensons qu’ils peuvent nous apporter la chance ou… la malchance. Personne n’y croit ! Pourtant, tout le monde le fait.


La tradition de la superstition

Peu de gens ont échappé à la superstition, qui n’est ni plus ni moins que l’idée que des forces surnaturelles peuvent interférer dans le cours des événements. Elle trouve son origine dans un univers ancien que l’on croyait peuplé d’esprits qu’il fallait calmer ou assouvir pour survivre.

Ces superstitions, dans leur grande majorité, sont fondées sur des croyances qui se perdent dans la nuit des temps.

• On dit que briser un miroir, c’est s’attirer sept ans de malheur : cette superstition viendrait de l’ancien prémisse selon laquelle la réflexion de l’image d’un homme dans l’eau révélerait son âme.
  
  
• On dit qu’un fer à cheval est un porte-bonheur : cette superstition viendrait de l’Egypte de l’Antiquité dont les habitants vouaient un culte immodéré à la lune, qui, lorsqu’elle est dans sa période de croissant, rappelle vaguement la forme du fer.
  
  
• On dit que porter une patte de lapin sur soi est un porte-bonheur : cette superstition vient de l’Angleterre païenne qui vouait un culte au lièvre. Le christianisme essaya de bannir ce rituel, mais il a survécu.
  
  
• On dit que renverser du sel porte malheur : cette superstition remonte à l’époque où ce condiment était un élément de conservation important pour les marins qui partaient en mer pour des mois, voire des années. Le renverser ou le perdre réduisait les chances de survie.
  
  
• On dit qu’être la troisième personne à allumer sa cigarette à une allumette (ou un briquet) porte malchance : cette superstition provient de la deuxième Guerre Mondiale. Lorsque trois soldats allumaient leur cigarette à la même allumette, le dernier était souvent victime du tir de l’ennemi qui avait besoin de ce temps pour, un, repérer la flamme, deux, mettre en joue et trois, tirer.
  

Mais si ces superstitions ont été fondées à l’origine, elles ont souvent été dépassées par le temps et l’avènement des technologies. Aujourd’hui, dans la plupart des cas, nous ne pouvons plus les expliquer. Et pourtant nous les pratiquons encore.



Magie : le résultat de cause à effet

Magie et superstition ne sont pas indissociables. Et s’il est parfois difficile de reconstituer les rituels vieux de plusieurs milliers d’années, si nous ne sommes plus capable d’utiliser les recettes magiques d’antan, la Magie a recours à un élément essentiel de l’être humain : la créativité.

Lorsque l’on décide de pratiquer des rituels de magie, d’une part, il faut accepter la responsabilité de sa demande, prendre en main sa destinée, et d’autre part, il faut réapprendre à se réapproprier l’énergie, les propriétés des herbes et autres plantes, des pierres, des métaux, des couleurs.

La Magie se définit alors comme une science, certes occulte (secrète) et mystérieuse, mais seulement à celui qui accepte d’utiliser toutes les propriétés de l’Univers qui nous entoure.


En conclusion

Croire ou ne pas croire en la magie pourrait se résumer par une citation de Stephen Hawking : « j’ai remarqué que même les gens qui affirment que tout est prédestiné et que nous ne pouvons rien y changer, regardent avant de traverser la rue ».